Ateliers de recherche

(Durée 1h30)

Les élèves abordent de manière réaliste les différentes étapes de la recherche. Ils tentent de résoudre un problème scientifique en élaborant une expérience et en analysant des données expérimentales avec l'aide d'un chercheur. Une visite de laboratoire est aussi prévue durant l'atelier. Le travail effectué est spécialement conçu pour les élèves des collèges mais utilise de véritables données scientifiques. Veuillez notez que pour certains ateliers, les élèves devront apporter une calculatrice. Merci de vous renseigner auprès de la personne responsable des inscriptions.

 

Comment le sommeil influence-t-il notre mémoire émotionnelle
Équipe de Sophie Schwartz
 
 
On sait qu'une nuit de sommeil ou une petite sieste peuvent améliorer nos performances dans certaines tâches impliquant la mémoire. On sait aussi que l'on a tendance à mieux se souvenir des évènements émotionnels que des évènements neutres, mais le lien entre mémoire émotionnelle et sommeil n'est pas encore élucidé.



Lieu : Centre Médical Universitaire, av. Champel 9

Mail : Virginie.Sterpenich@unige.ch

Téléphone : 022 379 58 73

Comment notre cerveau perçoit-il les visages?
Équipe de Patrik Vuilleumier
 
 
Notre cerveau est capable de reconnaître en un seul coup d'oeil une multitude d'objets, de visages, ou de paysages, sous différents angles de vue ou différents éclairages. Grâce aux techniques de neuro-imagerie fonctionnelle, il est maintenant possible de determiner les régions du cerveau impliquées dans la reconnaissance des visages et dans la détection des expressions émotionnelles.



Lieu : Centre Médical Universitaire, av. Champel 9

Mail : Claire.Braboszcz@unige.ch

Téléphone : 022 379 03 83

Peut-on prédire nos erreurs en mesurant l'activité cérébrale?
Équipe de Christoph Michel
 
 
Nous faisons constamment des erreurs sans en connaître consciemment les raisons. Les nouvelles techniques de neuro-imagerie telles que l'électro-encéphalographie (EEG) permettent de mieux comprendre les causes de ces erreurs. Ainsi, l'information contenue dans les enregistrements cérébraux pourrait servir à prédire l'erreur.



Lieu : Centre Médical Universitaire, av. Champel 9

Mail : Juliane.Britz@unige.ch

Téléphone : 022 379 08 52

Comment créer des connections neuronales et comment les observer ?
Équipe de Dominique Müller
 
 
Les neurones communiquent entre eux par l'intermédiaire de connections appelées synapses. Ils forment ainsi un gigantesque réseau au travers duquel s'acheminent des informations. Ces réseaux neuronaux sont formés pendant l'embryogenèse. Demeurent-ils fixes ou peuvent-ils se modifier au cours de la vie ? Les nouvelles techniques de microscopie à balayage laser nous permettent aujourd'hui d'aborder cette question.



Lieu : Centre Médical Universitaire, av. Champel 9

Mail : Mathias.DeRoo@unige.ch

Téléphone : 022 379 54 33

Comment notre environnement influence-t-il la prise de drogue?
Équipe de Christian Lüscher
 
 
L'addiction est une maladie du cerveau qui prive un individu de son libre arbitre et l'oblige à répéter de manière compulsive un comportement. Les addictions les plus courantes concernent des substances peu toxiques (chocolat), toxiques (nicotine) ou des drogues dures (cocaïne) mais il existe aussi des addictions sans drogues telles que les pratiques sportives excessives, la prise alimentaire démesurée ou encore le jeu irrépressible. Ce comportement addictif est très dépendant de l'association faite avec un environnement. Par exemple, un individu habitué à s'injecter une dose de cocaïne dans un endroit précis tel un parc ou une boite de nuit aura assimilé ce lieu à l'effet de plaisir que procure le drogue.



Lieu : Centre Médical Universitaire, av. Champel 9

Mail : Vincent.Pascoli@unige.ch

Téléphone : 022 379 54 37

Pourquoi les fumeurs éprouvent-ils autant de difficultés à s'empêcher de fumer ?
Équipe de Martial Van Der Linden
 
 
Dans cette recherche, il s'agira de comprendre pourquoi il est difficile pour un fumeur de s'empêcher de fumer dans certaines situations et/ou contextes spécifiques (par exemple fumer une cigarette après le repas ou lorsque nous voyons quelqu'un allumer une cigarette). Pour ce faire, nous allons explorer le rôle de certaines fonctions cognitives spécifiques tels que les processus d'inhibition, c'est à dire de la capacité à s'empêcher d'effectuer certaines actions et/ou comportements automatisés.



Lieu : Uni Mail, Blvd du Pont d'Arve 40

Mail : Lucien.Rochat@unige.ch

Téléphone : 022 379 93 46

Nos émotions jouent-elles un rôle dans notre capacité à inhiber une réponse automatique?
Équipe de Koviljka Barisnikov
 
 
CET ATELIER N'EST PAS OFFERT CETTE ANNÉE Afin de s'adapter et de répondre de manière adéquate dans les situations scolaires ou sociales, nous devons, entre autre, être capable de contrôler nos comportements. Ceci demande d'inhiber ou supprimer les réponses automatiques afin de ne pas agir ou répondre de manière impulsive. Nous nous proposons d'étudier les capacités d'inhibition par rapport à du matériel émotionnel ou neutre. Chaque participant aura l~occasion de comparer ses performances par rapport aux différents types de matériel, d'analyser et de discuter de ses résultats.



Lieu : Uni Mail, Blvd du Pont d'Arve 40

Mail :

Téléphone :

Pourquoi oublie-t-on les choses que l’on vient d’entendre ?
Équipe de Pierre Barrouillet
 
 
Pourquoi pouvons-nous nous rappeler d’un numéro de téléphone juste le temps de passer un appel, puis l’oublier presque immédiatement après ? Le but de cet atelier est de mettre en évidence l’importance de la mémoire, processus fortement impliqué dans la vie quotidienne. C’est au travers d’exercices pratiques que nous présenterons les différentes stratégies pour enregistrer des informations et que nous discuterons de ce qui peut interférer avec le maintien des informations.



Lieu : Uni Mail, Blvd du Pont d'Arve 40

Mail : Isabelle.Dagry@unige.ch

Téléphone : 022 379 92 58

Quel est l'impact des jeux vidéos sur notre comportement ?
Equipe de Daphné Bavelier
 
 



Lieu : Uni Mail, Blvd du Pont d'Arve 40

Mail : Irene.Altarelli@unige.ch

Téléphone : 022 379 92 76

Comment identifier une cellule souche dans le système nerveux ?
Équipe de Jean-Marc Matter
 
 
La complexité de notre cerveau découle du nombre gigantesque de neurones qui le compose. Tous ces neurones, souvent différents les uns des autres, sont produits à partir d'un tissu d'aspect simple qui s'appelle un neuroépithelium. Les cellules de ce tissu embryonnaire se multiplient avant de se différencier par vagues successives. Comment les neurones de notre cerveau sont-ils produits au bon moment et au bon endroit au cours de la vie embryonnaire? Des techniques nouvelles qui associent l'analyse de l'expression génétique et la bioimagerie permettent de suivre en temps réel le développement du tissu nerveux et apportent des éléments de réponses à ces questions.



Lieu : Sciences III, Quai Ernest-Ansermet 30

Mail : Jean-Marc.Matter@unige.ch

Téléphone : 022 379 67 95

Comment se modifie le cerveau lors de l'apprentissage ?
Équipe d'Adrian Guggisberg et de Radek Ptak
 
 
La répétition et l'entraînement permettent d'augmenter la performance dans des tâches motrices, perceptives ou cognitives. Grâce à la combinaison de techniques de visualisation et de la modulation de l'activité cérébrale, nous sommes aujourd'hui en mesure de comprendre les changements de connections neuronales qui soutiennent la plasticité du cerveau.



Lieu : Hôpital Beau-Séjour, Av de Beau-Séjour 26

Mail : Adrian.Guggisberg@hcuge.ch

Téléphone : 022 372 35 21

Visites de laboratoires

(Durée 1h)

Comme les années précédentes, différents laboratoires accueillent les classes pour présenter leurs recherches et les illustrer à travers des démonstrations. Comme les années précédentes, différents laboratoires accueillent les classes pour présenter leurs recherches et les illustrer à travers des démonstrations. Comme les années précédentes, différents laboratoires accueillent les classes pour présenter leurs recherches et les illustrer à travers des démonstrations.

 

Apprendre à parler et apprendre à lire: comment le cerveau retrouve le mots?
Équipe de Marina Laganaro
 
 
Un enfant apprend à dire des mots bien avant qu'il n'apprenne à lire. Pourtant, au moment de l'apprentissage de la lecture, il existe une forte relation entre les habiletés de lecture et la vitesse avec laquelle l'enfant est capable de dire le nom d'un objet. Mais qu'il y a-t-il en commun entre ces deux capacités? Pour essayer de l'expliquer, nous décomposons les processus impliqués dans la dénomination du nom des objets et dans la lecture au moyen d'enregistrements électrophysiologiques (potentiels évoqués électriques). En effet, aussi bien l'activité de dire un mot que celle de lire un mot sont très rapides et sont effectués en moins d'une seconde, les potentiels évoqués électriques nous permettent ainsi de regarder l'activité du cerveau milliseconde par milliseconde.



Lieu : Uni Mail, Blvd du Pont d'Arve 40

Mail : Marina.Laganaro@unige.ch

Téléphone : 022 379 83 23

L'imagerie de l'anatomie et du fonctionnement du cerveau
Équipe de François Lazeyras et Sven Haller
 
 
L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est une technique non invasive basée sur un champ magnétique intense, qui permet de saisir des réactions particulières aux atomes d'hydrogène de leau présents en abondance dans les tissus biologiques, comme le cerveau. L'IRM permet non seulement d'obtenir des images détaillées de l'anatomie du cerveau humain, mais également de localiser et d'étudier les fonctions cérébrales.



Lieu : HUG, rue Gabrielle-Perret-Gentil 4

Mail : Francois.Lazeyras@unige.ch

Téléphone : 022 372 52 14

Audition artificielle par implants cohléaires
Équipe de Marco Pelizzone
 
 
Les implants cochléaires transforment les sons en signaux électriques, envoyés directement sur les fibres du nerf auditif. Il s'agit des premières prothèses neuro-sensorielles qui soient réellement fonctionnelles puisque certaines personnes devenues totalement sourdes peuvent aujourdhui à nouveau téléphoner. Nous vous montrerons le nouvel appareil développé grâce à nos recherches et nous vous proposons de faire lexpérience de ce quentendent les patients avec cet appareil. Un projet similaire vient de démarrer dans le domaine de la vision artificielle pour réhabiliter les aveugles



Lieu : HUG, rue Gabrielle-Perret-Gentil 4

Mail : Marco.Pelizzone@hcuge.ch

Téléphone : 022 372 84 20

Simulation d'une vision artificielle
Équipe de Jorg Sommerhalder
 
 
Des progrès dans la micro-technologie permettent d'espérer que, dans un futur proche, nous serons capables de procurer une vision artificielle à des personnes aveugles. Une technologie analogue, quoique plus basique, est actuellement disponible pour restaurer une audition utile chez les personnes sourdes. Dans ce contexte, nous essayons de simuler les effets d'une vision artificielle chez des sujets normaux. Le but de notre recherche est de déterminer les paramètres minimaux requis pour offrir une vision artificielle utile à de futurs porteurs de prothèses visuelles. Une expérimentation simplifiée des sensations visuelles qui pourraient ainsi être procurées vous sera proposée.



Lieu : HUG, rue Gabrielle-Perret-Gentil 4

Mail : Jorg.R.Sommerhalder@hcuge.ch

Téléphone : 022 372 84 20

Le cerveau malade
Service de neuropsychiatrie
 
 



Lieu : Belle-Idée, ch. du Petit Bel-Air 2, Chêne-Bourg

Mail : Armand.Savioz@hcuge.ch

Téléphone : 022 305 53 10

L'architecture du cerveau humain
Équipe de Jozsef Kiss et le Neuroclub
 
 
Dans cette séance de démonstration, nous nous intéresserons à l'architecture du cerveau, tout dabord en visitant les grandes régions anatomiques du cerveau humain, puis en pénétrant de plus en plus profondément au sein des structures qui le composent. Nous examinerons ensuite les cellules nerveuses et les cellules gliales à l'aide d'un microscope à fluorescence. Nous observerons des neurones et des cellules gliales vivantes en cultures à l'aide de vidéo-microscopie.



Lieu : Centre Médical Universitaire, av. Champel 9

Mail : Claire.Maislisch@unige.ch

Téléphone : 022 379 50 97

Phéromones et comportement: une question de récepteurs
Équipe de Ivan Rodriguez
 
 
Les mammifères perçoivent les phéromones grâce à des neurones spécialisés, localisés dans la cavité nasale, et recouverts de récepteurs très sensibles et spécifiques. Des approches génétiques chez la souris permettent de visualiser les circuits neuronaux correspondant à l'intégration des stimuli phéromonaux. Pour la démonstration, nous visualiserons certains de ces circuits et observerons le résultat de l'activation de ceux-ci, au niveau comportemental.



Lieu : Sciences III, Quai Ernest-Ansermet 30

Mail : Chen-Da.Kan@unige.ch

Téléphone : 022 379 31 02